Sécurité d’un ascenseur : quelles sont les règles et exigences de sécurité ?

L’ascenseur est une installation importante, voire obligatoire, dans certaines constructions. Destiné à faciliter les mouvements des personnes et des biens au sein de l’immeuble auquel il est intégré, il peut également très vite devenir un cauchemar pour ses utilisateurs ainsi que les techniciens lorsque certaines règles et prescriptions sécuritaires ne sont pas respectées. Responsable de nombreux accidents dont certains mortels, il a été institué depuis quelques années, une série de normes auxquelles l’installation se doit de répondre.

Définition

Si l’on s’en tient à la description réglementaire de l’outil, l’ascenseur est un appareil conçu et installé au sein des bâtiments, des entreprises, des industries, des immeubles de copropriété et autres qui a pour vocation le déplacement permanent des personnes, des objets, des biens d’un niveau à un autre. À la différence des ascenseurs classiques, l’ascenseur privatif quant à lui est destiné à un usage personnel et surtout réservé aux personnes à mobilité réduite.

Conformément aux décrets n° 2000-810 du 24 août 2000, art. 1er, modifié par le décret n° 2010-782 du 8 juillet 2010, art. 1er ; et le décret n° 2004-964 du 9 septembre 2004, art. 1er, modifié par le décret n° 2012-674 du 7 mai 2012, art. 1er, peuvent également être considéré comme des ascenseurs, « les appareils qui se déplacent selon une course parfaitement fixée dans l’espace, même s’ils ne se déplacent pas le long de guides rigides, notamment les ascenseurs guidés par des ciseaux ».

Les nouveaux standards en matière de sécurité des ascenseurs

Depuis le 30 août 2017, il a été institué par le comité européen de normalisation, deux principales normes visant à rendre plus sûrs les ascenseurs. À cet effet, les anciennes normes SN EN 81-1 et SN EN 81-2 se substituent désormais aux nouvelles normes que sont la SN EN 81-20 et la SN EN 81-50.

La norme SN EN 81-20 impose désormais de nouvelles conditions en ce qui concerne les procédés et systèmes d’installations des ascenseurs, peu importe qu’ils soient destinés au transport de personnes ou de marchandises. La norme SN EN 81-50 quant à elle porte sur la régulation des contrôles et durabilité des composantes d’ascenseurs.

Les nouvelles mesures de sécurité

Pour tout ascenseur à mettre en service après la date du 30 août 2017, les dispositions et mesures de sécurité qui suivent devront être respectées. Il s’agit en premier lieu de l’installation obligatoire d’une barrière lumineuse à hauteur des portes de la cabine d’ascenseur.

S’en suit l’augmentation de la luminosité des éclairages désormais portée à 100 lux à l’instar des 50 lux jusque-là respectés. La mise en place des systèmes et mesures de prévention des incendies à l’intérieur des cabines et enfin l’augmentation des espaces de protection au niveau des fosses afin de davantage faciliter l’intervention des opérateurs tout en garantissant leur sécurité.

L’obligation de contrôle périodique

Toujours dans le but de garantir la sécurité des utilisateurs, il a été instauré conformément à la loi du 3 juillet 2003 un contrôle technique périodique obligatoire pour tous les ascenseurs. Ledit contrôle doit avoir lieu tous les cinq ans.

Il est impératif qu’il soit réalisé par un spécialiste agréé dans l’installation et la maintenance des monte-escaliers ou ascenseurs. Logé dans la Côte-d’Or, AF2R BOURGOGNE est une référence en la matière. La nécessité de procéder à ce contrôle s’impose davantage aux ascenseurs installés au sein des copropriétés ou des entreprises avec de grandes affluences.

Cette mesure vient compléter les nombreuses autres dispositions préétablies faisant état de la sécurité des bâtiments, des techniciens de service ainsi que des utilisateurs de l’ascenseur, peu importe leur condition humaine.

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